ma mise au monde aura été de la partie un 14 avril 1972, dans un Pertuis du Luberon, alors je suis entré dans le grand bain ! ma mise en vie aura été de mise un jour de ces quinze ans où j’ai ouvert d’Éluard Derniers poèmes d’amour, alors je suis entré dans le grand Jeu !
reprenons... somme toute, on a combien de naissances ? j’oubliais : né à six heures du matin (ça, c’est le temps qui le dit ; sinon : né autant que rencontres – et certaines sont essentielles !) :
madame François, avec sa cape et son chapeau de paille, et toujours en retard à son cours de français, sauf le jour où elle a trouvé à me dire en année de troisième pourquoi donc pas participer à un concours de poésie sur Avignon ? ... et ça s’est fait
musique en corps : à Cologne, j’y vois la neige en corps qui mène à cette auberge ; le dernier soir un troubadour des rues me dit j’y vais chanter... je m’endors dans le lit du haut... quand dans la nuit j’entends des mots comme venus d’un ventre, et c’était lui rentré dans le sommeil qui me donnait non pas des bruits mais un désir d’aller toujours plus loin en Poésie : alors j’y vais !
oublierais-je ? ma mère, mon père, cette naissance donnée elle a son sens en Poésie. Ainsi la vie, bien au-delà de toute biographie...
Chez Rosa canina éditions
Le rouge de Maram
poésie
préface de Maram al-Masri
mars 2024
Autres publications :
Comme en Poésie le père, éditions Phloème, 2020
Même les tables tournent, éditions Les Monteils, 2022
Dans le dessein des souches, Atelier du Hanneton, 2024
Au jardin de Lydie, À propos d’une auberge, éditions Les Monteils, 2024
puis en termes d'Oralité :
nombre de lectures données,
sur Toulouse, pour l’association Artyfocal,
aux librairies Le chant de la terre et Chant libre, d’André Zaradzki,
entre autres…
puis, au cas où… sur Internet : allons-y voir !