MICHEL DIAZ
Sous l'étoile du jour
poésie
préface d'Alain Freixe
avril 2023
ISBN 978-2-493580-02-3
Format 12 x 18 cm, 94 pages
Prix public : 20 €
Note de lecture de Marie-Claude San Juan, août 2024
(...) Ce parcours d’errance passe par la douleur des ténèbres du monde, par l’accueil de l’énigme qu’est le vivant, et la magie que le regard saisit de la lumière, de la douceur de l’herbe ou de la splendeur d’un champ de tournesols (...)
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Note de lecture de Marie-Christine Guidon, in Art et Poésie de Touraine n°254, automne 2023
Rosa canina éditions publie principalement des écrits poétiques ancrés dans le vécu et cet ouvrage préfacé par Alain Freixe en est la vibrante démonstration. En effet, dans le recueil de Michel Diaz, « s’évide le poème aux limites d’un cri ». Les pensées peuplées de failles et de déchirures, se dessinent et s’enroulent, s’apprivoisent et se dérobent « sous l’étoile du jour »...
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de la revue Art et Poésie de Touraine qui vient de paraître
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Note de lecture de Jean-Pierre Boulic, in Poésie sur Seine n°110, 2023
Une nouvelle fois, la prose poétique de Michel Diaz, « tournant le dos aux mots de l’imposture », taille dans le silex de sa « terre d’exil ». Et elle déclenche de multiples étincelles. Il n’est rien d’ampoulé en effet dans ce langage abrupt et fort...
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de la revue Poésie sur Seine qui vient de paraître
c/o Pascal DUPUY
13, place Charles de Gaulle
92210 Saint-Cloud
Note de lecture d'Alain Freixe, juillet 2023
Il y en a qui écrivent comme on parle, pour la montre ; d’autres, n’écrivent que pour s’effacer. Ceux-là sont les compagnons de la traversée. Parmi eux, je vais à Michel Diaz, main tendue.
Avec ce dernier livre, on le retrouve sur la route, plein jour, étoile toujours présente comme signe d’un hasard heureux au ciel des fixes...
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Note de lecture d'Éric Chassefière, in Diérèse n°88, juillet 2023
Sous l’étoile du jour est le territoire d’une errance, le livre maintes fois ouvert et refermé d’une terre d’exil sur laquelle le poète avance, contre vents et marées, à l’écoute du monde et de lui-même, dans un voyage initiatique aux portes de la mort : « l’incertitude est son pays, l’errance son bâton, et la mort son unique frontière et son unique bien ». « Marche incertaine », menée dans le dénuement le plus total, fort de sa seule humanité et de la seule lumière de la nuit d’avant-jour, car la lumière ici est intérieure, l’aube quête d’un salut dans un monde « bruyant et laid, violent et injuste », « s’abreuvant à la nuit d’infinies solitudes et à la détresse des hommes », suscitant le secret espoir de la rencontre et du partage : « il n’a d’autre désir que celui des errants, entre appel et écho, celui des festins d’amitié et des noces du pain et de l’eau, d’autre lanterne sous le ciel que la nuit qui s’incline et le jour qui s’approche». Mais les paysages traversés sont ceux de la solitude de l’homme, terres désolées où l’on ne rencontre que soi-même, l’autre en soi-même, qui ne parle que par signes et disparaît sans un mot...
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de la revue Diérèse qui vient de paraître
c/o Daniel Martinez
8, avenue Hoche
77330 Ozoir-la-Ferrière
Lecture de Pierre Dhainaut, correspondance, mai 2023
Sous l’étoile du jour, voilà un livre dont la lecture nous permet d’échapper – ce n’est pas souvent – aux poncifs et platitudes qui pullulent aujourd’hui. En tout cas j’y entends une voix, une voix dont je me sens proche, dont l’obstination n’a d’égale que l’intensité.
C’est la voix rauque de l’écriture même qui vient des profondeurs, qui « à l’infini » réinvente son horizon, jamais satisfaite évidemment, jamais complaisante. Elle est celle en effet, de « l’homme qui marche ». (Comment ne pas penser à la sculpture emblématique de Giacometti ?)
Ce livre – et ce n’est pas souvent non plus – convoque le monde, tel qu’il va, se poursuit, et s’abîme autour de nous, un peu plus chaque jour. Cette parole lucide et sans faux-fuyant est tout à l’honneur de l’auteur. Mais la force de la poésie consiste comme c’est le cas ici, à ne jamais renoncer à ce qui nous reste d’espoir, à affronter le monde, la tête haute et le regard droit. C’est en cela que les mots nous sauvent.
Et puis cette Étoile du jour est une très belle réalisation éditoriale. Je ne connaissais pas cette Rosa canina de Lodève. De plus, une association qui s’appelle « Rouge aubépine », voilà qui fait plaisir à imaginer...
Merci, cher Michel, de m’avoir permis de lire ce livre nécessaire.
Lecture de Michel Passelergue, correspondance, mai 2023
Votre double ensemble de proses, Pierre du vent / Sous l’étoile du jour, nous entraîne une fois encore dans une inlassable quête de la voix poétique, pour reprendre les termes employés par Jean-Louis Bernard (ami fidèle avec qui j’entretiens une correspondance régulière depuis des années).
Il s’agit bien d’un exode sans fin vers le lieu d’où tout procède, vers la parole d’avant les mots. Peut-être aussi sous les mots.
Approche (sans avoir la certitude d’atteindre le but) d’une parole perdue, peut-être retrouvée, incendiée dans sa lampe d’ombre. On pourrait relever quantité d’images semblables qui donnent le sentiment – très juste – de frôler sans cesse la présence-absence. Non pas en célébrant le néant, mais en demeurant à la proue de l’imprévisible, pour vivre plus vivant.
C’est donc bien sous l’étoile du jour que doit se poursuivre, sans fin, la quête du poème, afin de donner voix à tout ce qui n’est pas, et chair à l’indicible.
Un rayon de jour vient donc se glisser dans les mots.
Cher ami, je ne pouvais qu’être infiniment touché par ce très beau livre, qui est comme une ode à l’espoir.
La poésie ne saurait vivre sans ce grand écart que vous illustrez avec tant de ferveur.